Poursuite de l’atelier de réorientation du projet de Sia-Kouanza

Pour le compte de la deuxième journée, les discussions ont été consacrées à la réglementation en matière de gestion et d’exploitation des eaux souterraines. La rencontre a aussi planché sur les exigences réglementaires relatives à l’environnement et au profil foncier des terres de la zone du projet.

Une certitude, la zone regorge d’eau souterraine pour l’irrigation ! L’assurance a été donnée par les résultats d’une étude hydrologique conduite par Radar Technologies International (RTI), un cabinet spécialisé.

Des images satellitaires qui montrent la présence des eaux souterraines.

Les recherches qui ont porté sur une grande zone dont celle du projet  comportent une première composante A dénommée « Interprétation de la Télédétection pour l’Exploitation des Ressources en eaux » et une composante B, « Evaluation Hydrogéologique utilisant les résultats de la Composante A ».

La première composante A vise essentiellement à utiliser des moyens offerts par la télédétection spatiale pour mieux appréhender la logique de répartition des eaux souterraines et leur description, en vue de leur utilisation rationnelle pour le développement de l’irrigation, dans le contexte d’une évolution climatique préoccupante.

Sia-Kouanza présente un énorme potentiel. « Il y a de l’eau et tout le montre ! », a lancé avec emphase le Directeur de RTI.

Pour ce qui est de la règlementation de l’utilisation de l’eau dans le cas des projets d’irrigation, MCA-Niger a reçu l’accord de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), l’entité gouvernementale chargée de réguler l’utilisation des eaux de ce bassin.

Impacts environnementaux et sociaux mitigés

Les projets de MCA-Niger respectent les normes de performance de la Société Financière Internationale (SFI), adoptées par le Millennium Challenge Corporation (MCC) en matière de gestion environnementale et sociale, de même que les dispositions nationales en la matière.

Le profil foncier de la zone a été également discuté au cours de cette rencontre. Les terres dans la zone du projet, situées sur des basses terrasses dans la commune de Tanda, relèvent du domaine privé des producteurs. L’aspect sécurisation foncière reste une importante étape afin de sécuriser les investissements du Compact.