Cet exercice devra aboutir au choix de la structure pour la remise à niveau de cette voie stratégique du Niger. Dix firmes ont déposé leurs offres pour cette route dont les travaux prévus pour durer 18 mois, démarrent en septembre prochain.
La réhabilitation des voies de communication est un volet phare du Compact dont l’objectif ultime est de réduire la pauvreté par la croissance économique. C’est dans cette perspective que le Directeur Général de MCA-Niger a rappelé le besoin de qualité et de durabilité des ouvrages.
« Les exigences de MCA-Niger puisent leur justification dans l’importance stratégique que nous accordons aux des ouvrages à construire. Dans le cas d’espèce, cette route en même temps qu’elle soulage les communautés qui éprouvent d’énormes difficultés de déplacement, représente une des épines dorsales de l’économie du Niger », a expliqué Mamane Annou. Selon lui, la transparence demeure la norme dans les activités de passation de marchés au MCA-Niger. « Je voudrais à ce propos rassurer les soumissionnaires que chaque offre présentée dans le cadre de la réhabilitation de la RN7, sera scrutée minutieusement, analysée et évaluée suivant les règles de l’art ! ».
La transparence, valeur cardinale
Mieux encore MCA-Niger offre la possibilité aux soumissionnaires de prendre part au processus d’évaluation des offres en vue de lui conférer plus de transparence par le biais de ses mécanismes de plainte et de bid challenge. « Tous ces garde fous sont autant de gage et d’équité qui guident toutes nos décisions, car, le souci de qualité, de durabilité qui forme le socle de notre engagement, ne saurait s’accommoder de certains comportements répréhensibles », a-t-il poursuivi.
Après la RN7 (Dosso-Bella), ce sera au tour de la RN35 (Margou-Gaya) et la Route rurale Guitodo-Sambéra dont le dossier d’appel d’offre (DAO) a été lancé depuis des semaines, de connaitre le même processus d’évaluation par un panel d’experts internationaux.