La restructuration des marchés à bétail pour booster l’économie nigérienne

L’élevage représente un pan essentiel de l’économie nigérienne. Pour le rendre plus efficace, une meilleure gestion des marchés d’absorption de ses produits s’impose. C’est l’objet d’une étude commanditée par MCA-Niger dans les 4 régions du Compact, Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéry. L’atelier de lancement s’est tenu ce jeudi 19 novembre 2020.

 Le consultant CA17/BNIC devra proposer à MCA-Niger et aux communes des approches efficaces pour une gestion durable et transparente sensible aux besoins et demandes des utilisateurs de ces marchés à bétail.

Le SG du MAGEL, Diamoitou Boukari (au centre) salue la sollicitude de MCA-Niger.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage s’est félicité de cette contribution de MCA-Niger qui va favoriser un encadrement des acteurs du secteur de l’élevage.

« L’accès au marché demeure une condition essentielle pour l’amélioration des conditions de vie des communautés pastorales », a déclaré pour sa part Abdalah Adamou Maiguizo, Directeur du Projet Communautés Résilientes au Climat (CRC) au MCA-Niger. Selon lui, « En dépit de l’importance du commerce de bétail dans l’économie nationale et dans l’amélioration des conditions de vie des éleveurs, le Niger ne dispose que de très peu de marchés à bétail munis d’équipements de base adéquats sur les 635 marchés répertoriés par le Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel ».

18 marchés à bétail à construire

Ces insuffisances relevées sont surtout relatives à des questions de gestion.

C’est fort de ce constat que MCA-Niger a jugé indispensable de régler la problématique des différents modes de gestion des marchés afin de choisir le mieux adapté aux communautés en associant toutes les parties prenantes.

Les communes seront mises à contribution dans cette initiative pour une meilleure gestion de ces marchés à bétails.

Le Consultant en train de présenter sa méthodologie de l’étude.

La stratégie de MCA-Niger dans le cadre du PRAPS (Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel) prévoit la construction de 18 marchés à bétail, la mise sur pied de corridors de transhumance et la vaccination du cheptel, avec à la clé, l’action des Services vétérinaires privés de proximité (SVPP).

Les études sur l’assistance technique aux marchés à bétail vont durer 20 mois.