MCA-Niger investit 9 millions de dollars pour la construction de marchés à bétail

La cérémonie de signature des contrats  est intervenue le 5 avril 2023 au siège de MCA-Niger. 

Dix sept marchés à bétail seront construits ou réhabilités en appliquant des standards de nouvelle génération pour un budget de 9 millions de dollars. Les travaux seront supervisés par 5 cabinets spécialisés.

Le DG de MCA-Niger a invité les entreprises à respecter les standards dans l’exécution des activités.

Pour le Directeur Général de MCA-Niger, ces activités devraient contribuer à valoriser le capital cheptel du Niger ; l’élevage représente en effet une source importante de revenus pour les populations rurales au Niger.

Ces marchés devraient contribuer à valoriser le capital cheptel du Niger.

Mamane Annou a invité les entreprises retenues pour ces activités à s’acquitter de leurs devoirs dans les règles de l’art et des dispositions contractuelles.

 

 

 

Réforme des engrais au Niger : MCA-Niger fait don de matériels au Ministère de l’Agriculture

D’une valeur totale de 155 millions de FCFA, ces équipements sont destinés à la Direction de l’inspection et du contrôle de la qualité des engrais (DICE) dans le cadre de l’appui de MCA-Niger à la réforme du secteur des engrais.

Il s’agit entre autres d’un Véhicule TOYOTA HILUX 4X4, d’ordinateurs portables, de photocopieuses couleur, de tablettes et du mobilier.

Le représentant de la Direction Générale de l’Agriculture a salué le partenariat qui lie le programme Compact à le Ministère. Le Directeur Général du MCA-Niger a exprimé toute sa reconnaissance au Ministère de l’Agriculture pour l’accompagnement constant dans la mise en œuvre de la réforme des engrais.

Le Gouvernement nigérien a initié cette réforme du secteur des engrais depuis 2018 avec l’appui technique et financier du Millennium Challenge Corporation (MCC) à travers MCA-Niger et l’assistance technique de IFDC sous la supervision et le contrôle de plusieurs organes dont l’OMEN et le COTEN.

Cette réforme est voulue par l’Etat du Niger en vue de trouver des solutions durables aux problèmes de l’agriculture à travers la disponibilité et l’accès aux engrais de qualité et à moindre coût.

 

Le CA de MCA-Niger confirme la création d’une entité post Compact

A moins d’un an de la fin du programme Compact, il existe des probabilités que certains travaux ne soient pas achevés dans les délais impartis. Conformément aux dispositions du Compact, les implications budgétaires inhérentes à cette nouvelle donne relèvent désormais du ressort du gouvernement.

Le Conseil d’Administration a passé en revue les différents scénarios dans la perspective de la fin du Compact.

Réunis en Conseil Extraordinaire le 5 avril 2023, les Administrateurs ont planché sur les différents scénarios. Après avoir suivi les exposés et les explications fournies par MCA-Niger, le Conseil a confirmé la mise en place d’une structure (‘’Entité post Compact’’) et passé en revue son budget de fonctionnement. Cette entité devra prendre le relais de MCA-Niger afin de finaliser les éventuels travaux restants.

Le Directeur Général de MCA-Niger, Mamane Annou a réitéré aux membres du Conseil d’Administration la détermination et la disponibilité de son équipe à accroitre le rythme afin de réduire substantiellement le niveau des activités qui devraient revenir à l’Entité post Compact.

Il s’agit essentiellement de la construction de marchés à bétail, des corridors de transhumance et des réalisations dans le cadre de la petite irrigation.

Le Compact du Niger prend fin le 26 janvier 2024 après six ans de mise en œuvre de projets dans l’irrigation, l’agriculture, la récupération des terres, l’élevage et la réhabilitation des routes.

Une étude financée par MCC révèle que le Niger est le pays le plus riche en eaux souterraines du Sahel

Par : Nancy Kim, Affaires publiques et du Congrès de MCC.

En août dernier, le gouvernement nigérien a déployé des avions pluviométriques pour provoquer des pluies artificielles sur les pâturages et les terres agricoles du pays, vulnérables à une période de sécheresse prolongée. Trois mois auparavant, plus de 263 000 Nigériens souffraient de graves inondations, les fortes pluies ayant provoqué la mort de 192 personnes et détruit plus de 30 000 habitations.

La zone d’étude est matérialisée en bleu.

Le Niger est très vulnérable au changement climatique et connaît régulièrement des situations extrêmes : les inondations cèdent la place à des sécheresses prolongées, avec en toile de fond, des précipitations très irrégulières. Conséquences, des terres agricoles improductives et une insécurité alimentaire généralisée dans le pays.

Selon le Programme alimentaire mondial, plus de 4,4 millions de Nigériens, soit près de 20 % de la population, souffrent d’insécurité alimentaire et près de la moitié des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë.

MCA-Niger investit dans la récupération de terres dégradées. Plus de 70000 hectares sont visés. 

Les récentes perturbations de la chaîne d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine et l’inflation élevée résultant des tendances économiques mondiales, ont aggravé la situation, entraînant une hausse des coûts des engrais et des prix des denrées alimentaires au Niger.

D’énormes potentiels en eaux souterraines

L’agriculture étant la source d’emploi de 8 Nigériens sur 10, la résolution de ces problèmes est une priorité nationale vitale.

Depuis les années 1970, le gouvernement du Niger s’est concentré sur l’utilisation des eaux de surface qui sont sujettes à des niveaux élevés d’évaporation, pour répondre aux besoins en eau du pays. Historiquement, la recherche ne s’est pas concentrée sur les ressources en eaux souterraines existantes. L’on se demande alors si la précieuse ressource naturelle, l’eau est utilisée de manière efficace au Niger ?

Dans le cadre de l’Accord de 437 millions de dollars conclu avec le Niger, le Millennium Challenge Corporation (MCC) et le gouvernement nigérien ont lancé des études afin d’analyser les eaux souterraines pour mieux comprendre les ressources existantes, dans l’espoir que les habitants des communautés rurales puissent utiliser les terres et l’agriculture de manière plus productive, augmenter par ricochet leurs revenus et parvenir à une plus grande sécurité alimentaire.

La réhabilitation du périmètre irrigué de Konni (Région Tahoua), de plus de 2500 hectares est destinée à apporter des solutions aux producteurs agricoles.

En février 2019, MCA-Niger a passé un contrat avec Radar Technologies International (RTI), en partenariat avec l’Université du Nevada à Las Vegas (Etats Unis) pour effectuer une télédétection afin de cartographier les aquifères souterrains dans une région de 260 000 km2 située dans la ceinture agricole du sud-ouest (une zone presque deux fois plus grande que l’État de New York ; il fait 128 402 km2, NDRL).

« Grâce à la cartographie des ressources en eaux souterraines, les agriculteurs nigériens peuvent mieux cibler leurs investissements dans les opportunités de développement agricole liées à l’eau souterraine », a déclaré Brian Pattullo, Directeur associé de l’équipe des performances environnementales et sociales de MCC. « Ces ressources cartographiées peuvent également être d’une grande utilité pour les autorités nigériennes chargées de planifier un développement agricole, urbain et résidentiel rural durable au Niger, ainsi que les zones qui devraient être ciblées pour la conservation afin d’assurer une recharge durable des eaux souterraines. »

                            Une découverte révolutionnaire

Les chercheurs ont effectué une analyse de télédétection avec le logiciel WATEX® de RTI, en utilisant l’imagerie satellitaire et aérienne pour détecter les aquifères peu profonds et profonds qui sont invisibles au niveau du sol. En développant des algorithmes basés sur ces données, ils ont pu prédire l’impact de ces aquifères sur l’économie du Niger.

Cette technologie innovante a permis d’identifier environ 50 milliards de m3 d’eau souterraine disponible, avec une recharge annuelle estimée à 2 milliards de m3. Cela représente un volume d’eau presque dix fois supérieur à celui du Lac Tchad, la plus grande source d’eau de surface du pays après le fleuve Niger.

Cette découverte révolutionnaire fait du Niger le pays le plus riche en eaux souterraines de la région du Sahel.

L’étude montre qu’en exploitant ses abondantes ressources en eaux souterraines, le Niger peut potentiellement augmenter sa capacité d’irrigation sur une superficie de plus de 2 millions d’hectares de terres arables recouvrant ces systèmes aquifères, soit près d’un tiers de la taille du Lac Michigan (57 750 km2 ). Cela signifie que les petits exploitants agricoles seront mieux à même de nourrir leurs familles et de vendre leurs récoltes excédentaires. Ils peuvent ainsi améliorer leurs conditions de vie et leurs moyens de subsistance et renforcer leur résilience face au changement climatique.

« Cette étude visant à cartographier les aquifères souterrains est la première du genre au Niger. Nous sommes stupéfaits par les résultats de l’étude, car l’eau souterraine disponible fait du Niger le pays le plus riche en eaux souterraines du Sahel », a déclaré Diafarou Moumouni Ali, le Superviseur de cette activité pour MCA-Niger. Adamou Hassane, un hydrologue qui a participé à l’étude, a ajouté que « ces résultats nous motivent pour les prochaines étapes qui consisteront à décider de l’utilisation de ces aquifères pour augmenter les rendements des cultures au profit de tous les Nigériens. »

 Exploiter le potentiel des eaux souterraines pour lutter contre l’insécurité alimentaire

S’appuyant sur le projet RTI, MCC et MCA-Niger (l’entité responsable de la subvention) travaillent à appuyer l’USAID dans le développement d’un modèle d’optimisation économique comprenant divers scénarios de gestion et de développement des ressources en eaux souterraines cartographiées. Le modèle économique servira de base aux efforts déployés par le Niger pour élaborer une stratégie politique fondée sur des données probantes en vue d’une utilisation durable de ses ressources en eaux souterraines.

Un autre résultat est qu’en avril 2022, un décret présidentiel a été pris pour créer l’Autorité de gestion des ressources en eaux souterraines. Dans le cadre de cette Autorité, les ressources en eaux souterraines seront contrôlées et gérées afin de stimuler la production agricole du pays.

En outre, MCA-Niger continue de fournir à cette structure et au gouvernement du Niger un appui technique pour développer des systèmes d’irrigation afin de rendre l’agriculture abordable et efficace.

Les pays du Sahel subissent de plein fouet les effets du changement climatique.

Alors que les températures au Sahel continuent de croitre, le secteur agricole du Niger devient de plus en plus vulnérable, mettant en péril les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de millions de Nigériens.

En exploitant ces abondantes réserves en eaux souterraines, les Nigériens peuvent parvenir à une plus grande sécurité alimentaire, améliorer leurs moyens de subsistance et renforcer leur résilience face au changement climatique. Il n’y a pas de meilleur usage pour l’une des ressources les plus précieuses de la planète !

Le climat, un défi majeur

Le changement climatique est un enjeu majeur de notre époque, et les pays les plus touchés par ce phénomène sont aussi les moins à même d’en supporter les conséquences. Nous devons dès maintenant donner la priorité aux investissements dans le domaine du climat afin de contrer les risques que le changement climatique fait peser sur les populations du monde entier !

Le Secrétaire d’Etat américain salue la portée du Compact au Niger

 

Antony Blinken en visite le 15 mars 2023 à Niamey, s’est prononcé sur l’apport de la diplomatie économique américaine dans la résolution des défis liés au développement. « Il y a des projets très importants qui nous lient depuis des années…y compris les projets financés par le Millennium Challenge Corporation dans le secteur agricole dans deux sens, créer l’accès aux marchés très important les agriculteurs, mais aussi l’irrigation… »

Vidéo Blinken

(Crédits vidéo ORTN)

Le Chef de la diplomatie américaine s’est également appesanti sur les investissements dans les infrastructures routières au niveau du corridor entre le Bénin et le Niger dont la matérialisation se fera à travers le Compact Régional qui a été signé tout récemment.

Cet Accord est doté d’une enveloppe de 504 millions de dollars, soit plus de 341 milliards de FCFA !

MCC va investir 202 millions de dollars au Bénin contre 302 millions de dollars au Niger.

Lire aussi : https://www.mcaniger.ne/2022/12/13/signature-du-compact-regional-niger-benin/

Une vue de la RN7 réhabilitée par MCA-Niger grâce au financement américain.

Dans le cadre d’un Compact en cours de clôture au Niger, plus de 253 milliards de FCFA ont été consacrés à la réhabilitation des routes, l’irrigation, l’agriculture, et l’élevage.

MCA-Niger célèbre la Journée Internationale des Femmes

L’application des exigences relatives au Genre et à l’inclusion sociale, constitue une condition sine qua non de la mise en œuvre des projets du Compact.

Le personnel de MCA-Niger a passé en revue les réalisations inhérentes aux questions du genre le 10 mars 2023 à la faveur de sa célébration de la Journée internationale des droits des femmes.

« Le combat est loin d’être gagné ! Ces cris de cœur, pour le moins légitimes, résonnent encore aujourd’hui, car l’égalité des droits dans bien de domaines n’est pas encore acquise, loin s’en faut ! », a déclaré Justinien Bacirongo, le Directeur des Affaires Transversales de MCA-Niger, avant d’ajouter, « Les femmes sont des actrices clé du développement. La promotion de leurs droits est une obligation pour nous toutes et nous tous ! »

Justinien Bacirongo, Directeur des Affaires Transversales à MCA-Niger

Pour sa part le représentant de MCC, Kaocen Agalheir a insisté sur le chemin qui reste encore à parcourir pour réussir la mission de défense des droits des femmes. Il a appelé MCA-Niger et ses partenaires à redoubler d’efforts en ce sens.

Les différents partenaires de MCA-Niger dont UNOPS, le ministère de la Promotion de la Femme, celui de l’Agriculture, et le ministère de l’Elevage, ont pris part à cette rencontre dans une ambiance festive.

Plusieurs récompenses ont été remises à des participants pour leur engagement en faveur des droits des femmes.

Les grands moments de la cérémonie en images.

Réhabilitation des routes dans la région de Dosso : soulagement des usagers

Après deux ans de travaux, le tronçon Dosso-Bella2 de la RN7 (83 km), a été de réhabilité par MCA-Niger grâce à un financement du MCC.

Les techniques appliquées en font un joyau routier du pays. « Cette voie a été dimensionnée pour une durée de vie de 20 ans », affirme Noureddine Almou. « Pour ce faire, une première couche, la couche de fondation avec de la latérite ajoutée, améliorée au ciment, a été posée. C’est ce qu’on appelle le sol ciment avant de passer à la couche de base. Il s’agit du granit concassé mélangé avec du bitume pour avoir un matériau très consistant et résistant pour une épaisseur de 12 centimètres. La dernière couche sur laquelle roulent les voitures, qu’on appelle le BBME, le béton bitumineux à module élevé, avec une bonne résistance. Cette dernière couche est d’une épaisseur est de cinq centimètres », explique le Responsable qualité de SOGEA SATOM.

La réhabilitation de la RN7 va favoriser la mobilité et les échanges commerciaux.

Deux autres voies, la RN35 et la Route Rurale de Sambéra (RRS) sont en phase de finition (NDLR : prévue fin mars 2023) avec à la clé, la réalisation de près de 400 ouvrages (dalots, notamment).

« L’objectif de la RN35 et la route de Sambéra, c’est d’avoir des ouvrages qui assurent un désenclavement permanent de la route tant en saison sèche que pluvieuse », renseigne Oualmi Feinkou, Chef de mission RN35 et RRS du Bureau de contrôle AIC Projetti.

Usagers et populations riveraines soulagés

Pour les communautés bénéficiaires, c’est désormais la délivrance après plus de dix ans d’attente et de calvaire. « La route est source de beaucoup de changements positifs dans nos vies. De Margou à Gaya, nous avons remarqué beaucoup d’impacts positifs.

Avant, pour rallier Margou à Gaya, il vous fallait 7 heures, encore faudrait-il être chanceux, alors que 2 heures suffisent aujourd’hui », reconnait, satisfait, Amadou Adamou, un habitant de Fabidji (situé sur la RN35).

Ce sentiment de reconnaissance est partagé par Garba Kimba, Chef de village d’Agali, première localité traversée par la RN7 (après Dosso en direction Gaya). « Actuellement, les évacuations sanitaires se font plus rapidement grâce à la route réhabilitée. Auparavant, les nids de poule et autres crevasses compliquaient davantage l’état des patients. Certains perdaient même la vie sur la route avant d’arriver à l’hôpital ».

Le Chef du Village d’Agali (au centre, bras croisés), se réjouit de la réhabilitation de la RN7.

La gent féminine y trouve également son compte et c’est un sentiment de satisfaction qui l’anime, à l’image de Adama Inoussa, une commerçante de Fabidji. « Cette nouvelle voie est d’une grande utilité. L’accès aux marchés est plus facile pour nous les commerçantes ».

La sécurité routière est perçue par bon nombre de transporteurs, camionneurs et autres usagers de cette route, comme désormais un acquis, et l’économie du temps reste une plus-value.

Selon Seydou Issaka, conducteur de bus Dosso-Gaya, « Avant, tu vas passer 6 à 7 heures sur ce tronçon. Maintenant, en 2 heures seulement tu arrives à Dosso. Aujourd’hui, notre bus peut aisément circuler pendant un an sans qu’on change un seul pneu. C’est propre ! »

« Avant, tu vas passer 6 à 7 heures sur ce tronçon. Maintenant, en 2 heures seulement tu arrives à Dosso », affirme Seydou Issaka, conducteur de bus Dosso-Gaya.

GENIS, une grande première au Niger !

Cerise sur le gâteau, l’innovation majeure dans la durabilité des investissements se trouve dans l’introduction pour la première fois au Niger de l’approche dite ‘’GENIS’’ (Gestion par Niveaux de Service).

Cette technique déjà utilisée dans de nombreux pays du monde, présente de nombreux avantages pour la durabilité des infrastructures routières et le décalage du seuil de l’entretien périodique qui permettent de faire des économies de coûts considérables de l’ordre de 10% à 40%, selon les administrations routières ayant opté pour cette méthode.

« C’est la première fois qu’on applique cette approche au Niger. On espère que ça va se pérenniser au cours des années à venir afin que le réseau nigérien soit intégralement sous GENIS », ce sont là les espoirs de Daouda Diakité, Manager Routes au sein du MCA-Niger.

MCA-Niger lance le GENIS pour l’entretien des routes du Compact

En vue d’assurer la durabilité des infrastructures routières réhabilitées par ses soins, MCA-Niger a opté pour une approche novatrice, le GENIS, Gestion et Entretien par Niveaux de Service.

Trois tronçons situés dans la région de Dosso sont concernés par la mise en œuvre du GENIS : la RN7 Dosso-Bella (83 km), la RN35 (Margou-Gaya, 187 km) et la Route Rurale Sambéra-Guitodo longue de 37 km.

Ce mécanisme entre dans le cadre de la réforme du secteur de l’entretien routier adopté par le Gouvernement nigérien avec l’appui des partenaires techniques financiers dont MCA-Niger.

La réunion de démarrage de cette initiative s’est déroulée le 14 février 2023 à Niamey. L’entreprise SOGEA-SATOM est en charge de son exécution durant trois ans.

Inédite au Niger, cette approche va assurer la pérennité des infrastructures.

« Tous ces réseaux seront pris en charge par les fonds de MCC dans une nouvelle approche de construction et de planification », a rassuré le Directeur Général du MCA-Niger, Mamane Annou.

« Cette réhabilitation va permettre aux populations d’avoir accès aux marchés et d’écouler leurs productions agricoles », a rappelé pour sa part, Kaocen Aghaleir, le Directeur adjoint du MCC au Niger.

Le DG du MCA-Niger (boubou blanc) entouré du représentant de MCC (à sa droite) et de celui de SOGEA-SATOM.

Le GENIS présente de nombreux avantages, à savoir, une nette amélioration de la qualité des infrastructures routières et le décalage du seuil de l’entretien périodique qui permettent de faire des économies considérables de l’ordre de 10% à 40%, selon les spécialistes.

Une vue de la RN7. Cette voie va bénéficier de l’entretien GENIS.

Des représentants du Ministère de l’Equipement, des entreprises, du Fonds d’entretien routier (FER), de l’AMODER (Agence de maitrise d’ouvrage déléguée de l’entretien routier), des consultants et des partenaires techniques financiers, ont pris part aux travaux.

Réforme du secteur des engrais au Niger : des inspecteurs de contrôle des engrais ont prêté serment

Avant de les renvoyer dans leurs missions, des inspecteurs des engrais formés dans le cadre du Projet d’Appui à la Réforme du Secteur des Engrais au Niger (PARSEN), ont prêté serment, le 1er février 2023 devant le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey.

Ces inspecteurs ont pour mission de veiller à l’application de la règlementation communautaire de la CEDEAO sur toute la chaîne, à savoir, l’importation, la distribution et la commercialisation des engrais de qualité au Niger.

L’utilisation des engrais va contribuer à atténuer les effets du choc climatique sur la production agricole.

Dans cette réforme, le secteur privé est l’acteur clé dans l’approvisionnement et la distribution des engrais. En vue d’assurer le succès de cette réforme, l’Etat s’est engagé à créer un environnement institutionnel, règlementaire et juridique favorable.

Des organes techniques et de contrôle ont été mis en place à ces fins. Il s’agit en l’occurrence de l’OMEN (Observatoire du Marché des Engrais au Niger), le COTEN (Comité Technique des Engrais au Niger), le FCE (Fonds Commun des Engrais) et de la DICE (Direction de l’Inspection et de Contrôle de la qualité des Engrais).

Le gouvernement nigérien a initié cette réforme du secteur des engrais depuis 2018 avec l’appui technique et financier du Millennium Challenge Corporation (MCC) à travers MCA-Niger et l’assistance technique de IFDC.

MCA-Niger fait don de véhicules et de matériel informatique au Ministère de l’Environnement

Cet appui est destiné à renforcer les capacités de l’Unité de gestion de la réserve partielle de faune de Dosso et des zones humides du Moyen Niger 1 et 2.

 

Remise symbolique des clés des engins par le DG de MCA-Niger, Mamane Annou, à la Ministre de l’Environnement, Garama Saratou Rabiou Inoussa .

Le don est composé de quatre véhicules pick-up, de 25 motos cross DT, de matériel de bureau et informatique, d’équipements de terrain (jumelles, boussoles, GPS…), d’équipements individuels et fluviaux des agents et de matériels de télécommunications.

« Un appui qui vient à point nommé en ce qu’il intervient en ce début d’année mais aussi au moment où les producteurs ruraux ont besoin de l’encadrement de proximité des services techniques de l’environnement », a déclaré la Ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, Garama Saratou Rabiou Inoussa.

« Grâce à cette collaboration entre les deux entités, MCA-Niger a pu bénéficier d’un appui inégalé de vos différents services pour exécuter les différents projets dans le respect des standards et normes nationales et internationales tel qu’exigé par MCC, note bailleur de fonds », a souligné pour sa part Mamane Annou, Directeur Général du MCA-Niger.

La cérémonie s’est déroulée le 27 janvier 2023 au Ministère de l’Environnement.