MCA-Niger dans son appui au Secteur Privé a octroyé des subventions à plusieurs organisations agropastorales spécialisées dans la production, la transformation et la commercialisation de produits agricoles.
Au nombre de ces groupements bénéficiaires, la Coopérative des Jeunes Bouchers de Chadakori (Commune Rurale) de la région de Maradi.
Les activités de cette Coopérative ont connu une montée en puissance de la production de Kilchi (viande séchée) grâce à ce financement.
Elle s’est dotée et d’un local et d’une unité de fabrication dans des conditions optimales d’hygiène et de sécurité. Ces équipements modernes permettent à la coopérative de voir l’avenir avec plus d’assurance.
Activités florissantes
L’objectif général de ce projet financé à hauteur de 58 millions de FCFA est d’améliorer les conditions de vie de 30 jeunes bouchers, membres de l’Association de manière directe à travers l’amélioration des revenus issus de leurs activités.
Cet appui a sensibilement impacté les activités de cette jeune coopérative, selon son Président Saadou Oumarou. Celui-ci se félicite des conditions optimales d’hygiène et de sécurité garanties par les infrastructures et les équipements. La demande quotidienne de la clientèle ne cesse de croitre, affirme-t-il, sourire en coin.
« Les témoignages des consommateurs nous réconfortent quant à la qualité de nos produits », se réjouit Inoussa Oumarou, Vice-Président des Jeunes Bouchers.
La coopérative ambitionne d’atteindre d’autres marchés en participant à des foires agricoles dans la sous-région.
Dans son soutien au secteur privé, MCA-Niger a déjà alloué le 9 Juillet 2020, plus de 3 milliards FCFA à 52 organisations du secteur privé dans le cadre de la facilité de subventions du programme Compact.
Pour la deuxième phase de cette même initiative, les récipiendaires ont reçu le 14 septembre dernier plus 375 millions de FCFA.
L’état d’avancement des différents projets du Compact a constitué le point d’orgue de cette rencontre tenue ce mardi 14 septembre 2021 à Niamey.
Les Administrateurs de MCA-Niger se sont réjouis des avancées notables dans la réhabilitation des routes (RN7, RN35 et la Route rurale de Sambéra).
Ils ont encouragé MCA-Niger à poursuivre l’exécution de ce projet sur la même lancée.
Au 31 Août 2021, le taux d’avancement physique de la RN7 (tronçon Dosso-Bella II, 84 km) est de près de 29%, soit un rendement de près de 90% sur les données prévisionnelles. Pour la RN35, Margou-Gaya, (180 km) et Route Rurale Guitodo-Sambéra (37km), la réalisation est respectivement de 29% et 43%.
La rencontre a aussi eu droit à un exposé sur la mise en œuvre des projets pour le compte de l’Activité des Communautés Résilientes au Climat avec en toile de fond, la signature de 8 contrats de 7,3 milliards FCFA consacrés essentiellement à la Gestion Durable des Terres et l’Appui à l’Intensification Agricole. A l’issue de cette activité plus de 70 mille hectares de terres seront récupérés pour les besoins agricoles et pastoraux.
Pour les sites irrigués, au total 7 contrats d’une valeur de 1,8 milliard FCFA ont été signés en vue de la conduite des études de faisabilité pour l’aménagement de 73 sites (plus 400 hectares).
Projets irrigation, le Conseil « préoccupé »
Les membres du Conseil d’Administration ont exprimé leur préoccupation devant le retard accusé dans la mise en œuvre des projets d’irrigation, notamment à Konni (région Tahoua) et Sia-Kouanza (région de Dosso).
La réhabilitation du Périmètre irrigué de Konni connait un retard que le CA a appelé à résorber avec célérité. Au 31 août 2021 et au terme de 22 mois d’exécution, soit 90% du délai, on enregistre un taux d’exécution des travaux de 42%. Le Ministre de l’Agriculture a exhorté MCA-Niger à agir avec diligence pour surmonter les goulots d’étranglement.
Le Directeur Général de MCA-Niger, Mamane Annou a rassuré les Administrateurs sur les mesures hardies et idoines mises en place pour juguler cette situation.
En marge des travaux de la 13e Session ordinaire du Conseil d’Administration de MCA-Niger, la Première Conseillère de l’Ambassade d’Amérique au Niger, Susan C. N’Garnim a été présentée aux membres par l’Ambassadeur, Eric Whitaker.
Les rencontres de sensibilisation des populations sur la santé animale ont démarré le samedi 27 Août dans la région de Dosso par la localité de Loga, première étape de la campagne qui va durer 12 jours. Cette caravane se poursuivra également dans les villes de Birni N’Gaouré, Doutchi et Gaya.
De manière spécifique, il s’agit de sensibiliser les éleveurs sur l’impérieuse nécessité de la vaccination du cheptel contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR) et le marquage auriculaire.
La Campagne de Sensibilisation sur la Santé Animale au Niger (CASSANI) a été initiée dans le cadre de l’activité Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) du MCA-Niger en collaboration avec le Ministère de l’Elevage. L’objectif étant de renforcer le plaidoyer en faveur de la vaccination animale afin d’atteindre la barre de 80% du cheptel bovin et petits ruminants en mettant en outre l’accent sur le marquage auriculaire des petits ruminants.
Parmi les outils mis en branle pour cette communication de masse, des séances de projection de films de sensibilisation, des sketches animés par des troupes théâtrales et des échanges directs avec les éleveurs pour les inciter à faire vacciner leurs animaux.
L’élevage représente un volet important du programme Compact à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS).
Dans une correspondance datée du 20 Août dernier, la Vice-Présidente des opérations Compact du MCC a félicité l’équipe du MCA-Niger pour toutes les actions réalisées dans la mise en œuvre du Compact dans notre pays.
Fatema Z. Sumar a relevé avec une grande satisfaction les progrès enregistrés dans les différents projets sectoriels. Ces efforts ont substantiellement amélioré l’efficacité du Compact en « aidant à fournir des services publics de qualité au peuple nigérien ».
« Les progrès récents en matière de gestion de contrats y compris l’amélioration de la soumission dans les délais des livrables et la réduction du temps nécessaire pour approuver les livrables sont particulièrement encourageants ». Entre autres avancées notoires, la Vice-Présidente des opérations Compact du MCC a relevé notamment « les résultats obtenus dans le respect du budget surtout sur l’amélioration du taux de décaissement pour la DFP Q 14 ».
Des actions à mettre à l’actif du « sens élevé du leadership du Directeur Général » et « la diligence de toute l’équipe du MCA-Niger » et pour lesquelles MCC encourage MCA-Niger à « poursuivre dans cet élan positif ».
Cette lettre intervient quasiment trois (3) mois après le message d’encouragements adressé le 27 Mai dernier à notre Directeur Général et signé du Directeur de Cabinet du Président de la République, exerçant cumulativement les fonctions du président du Conseil d’Administration du MCA-Niger.
Le Compact – c’est un rappel- est un Programme de développement quinquennal signé entre le Gouvernement nigérien et les Etats Unis d’Amérique pour une enveloppe de plus de 250 milliards de FCFA. Entré en vigueur le 26 janvier 2018, il comprend des projets dans l’agriculture, l’élevage et la réhabilitation des routes.
Le Millennium Challenge Corporation (MCC) est l’entité américaine chargée d’administrer ce Programme dont la gestion opérationnelle est confiée à une entité de mise en œuvre dénommée Millennium Challenge Account – Niger (MCA-Niger).
L’objectif du Compact du Niger est de Contribuer à réduire la pauvreté par la croissance économique !
C’est le ministre de l’élevage qui a donné le ton de cette campagne qui va durer 18 mois sur l’ensemble du territoire nigérien et sillonnera 43 localités à travers les 8 régions du pays.
La Campagne de Sensibilisation sur la Santé Animale au Niger (CASSANI) a été initiée dans le cadre de l’activité PRAPS du MCA-Niger en collaboration avec le Ministère de l’Elevage pour renforcer le plaidoyer en faveur de la vaccination du cheptel afin d’atteindre l’objectif de vacciner 80% du cheptel bovin et 80% des petits ruminants en mettant l’accent sur le marquage auriculaire des petits ruminants.
De manière spécifique, il s’agit de sensibiliser des éleveurs sur la nécessité de la vaccination du cheptel contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR).
Pour y parvenir des messages audiovisuels et autres supports communication seront utilisés à l’endroit des communautés dans différentes langues nationales.
Le Gouverneur de Niamey, Oudou Ambouka a exprimé sa satisfaction pour l’honneur fait à sa région d’abriter un tel évènement de portée nationale.
« MCA-Niger a financé totalement les campagnes de vaccination et équipé le LABOCEL et les laboratoires régionaux pour plus de 5,2 milliards de FCFA. Ceci représente un investissement à fort effet d’amélioration des revenus des éleveurs, car réduisant drastiquement les pertes du cheptel. Un animal sain est un capital plus productif et une source de revenus plus élevés », a déclaré le Directeur Général de MCA-Niger, évoquant le partenariat entre son organisation et le Ministère de l’élevage.
Elevage, secteur phare de l’économie nigérienne
Pour sa part, le Directeur-Pays de MCC par intérim s’est réjoui de la portée du projet de l’élevage mis en œuvre par MCA-Niger dans les efforts pour réduire la pauvreté. « Le Projet régional d’Appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) restaure les tracés, les points d’eau ainsi que la qualité des pâturages sur quatre couloirs de transhumance afin que les éleveurs fassent paître et déplacent leur bétail plus efficacement. Le projet modernise également des marchés à bétail pour augmenter les revenus des éleveurs », a affirmé Steven Grudda avant d’ajouter, « Il est capital d’informer et de sensibiliser les éleveurs afin que ceux-ci puissent profiter pleinement des facilités ainsi mises à leur disposition pour la santé des bêtes et de pouvoir vacciner leurs animaux en toute confiance ».
En procédant au lancement officiel de la campagne, le Ministre de l’élevage a souligné que les actions de son département s’inscrivent parfaitement dans la Stratégie de développement durable de l’élevage (2013-2035). Abdoulkadri Tidjani Idrissa a rappelé la place importante des activités pastorales dans l’économie nationale, voire dans la lutte contre la pauvreté en général. « Au Niger, l’élevage occupe plus de 87% de la population. Par son caractère séculaire, il occupe une place prépondérante dans l’économie nationale et familiale. Il contribue à plus de 11% du PIB national et à plus de 25 % du budget des ménages. Les ressources animales représentent la deuxième source de revenus d’exportation du pays juste après les ressources minières, avec 62% des recettes d’exportations du secteur rural et 21% de l’ensemble des produits d’exportation », a-t-il expliqué.
Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) permettra d’augmenter les revenus des ménages ruraux, ce qui cadre avec l’objectif global du Compact qui est de réduire la pauvreté par la croissance économique. Plus de 3, 4 millions de bénéficiaires directs seront touchés par les projets du PRAPS.
Cette Campagne de Sensibilisation sur les Enjeux de la Santé Animale financée MCA-Niger est mise en œuvre par l’Agence MOUGANI.
‘’CASSANI’’ signifie ‘’Que tu saches’’ en Haoussa.
La mise en place des corridors de transhumance de façon durable et efficiente représente un enjeu majeur dans la préservation du cheptel nigérien et par ricochet pour la croissance de l’économie nationale. L’élevage au Niger contribue à hauteur de 11% au PIB national et presque 40% du PIB agricole.
Fort de cela le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) de MCA-Niger a organisé ce 20 Janvier 2020 l’atelier de lancement des travaux sur les couloirs pastoraux des régions de Tahoua et de Maradi.
Lors de ces études, MCA-Niger s’engage à respecter les contraintes environnementales et à favoriser la durabilité et l’engagement des communautés dans les actions à mener.
Le développement des plans d’aménagement pastoraux permettra de renforcer la gestion durable et l’accès sécurisé des communautés pastorales et agro-pastorales aux ressources naturelles indispensables au développement et à la croissance de leur cheptel. « Ces activités permettront également de faciliter la mobilité des éleveurs et de leurs animaux, réduisant ainsi les contraintes liées à l’accès aux ressources pastorales essentielles que sont l’eau et le pâturage et réduire par la même occasion les conflits y afférents », a expliqué le Directeur Général de MCA-Niger, Mamane Annou.
Le Programme Compact appuie l’élevage nigérien en travaillant à l’amélioration de la santé animale, la gestion des ressources et la facilitation de l’accès au marché.
MCA-Niger a réceptionné le jeudi 9 janvier 2020, dans les locaux du LABOCEL, 6 millions de doses de vaccin contre la PPR (Peste des Petits Ruminants) ainsi qu’un important lot de matériel de vaccination et de laboratoire.
Cet apport vient soutenir le ministère de l’élevage pour le compte de la campagne de vaccination 2019-2020 du cheptel. Un total d’environ 31 millions de doses de vaccination contre la PPR et la PPCB (Pneumonie Péri Contagieuse Bovine) sont prévues pour la campagne en cours.
Le volet santé animale est une activité très importante du projet PRAPS (Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel) de MCA-Niger. Comme objectif stratégique, MCA-Niger vise un taux de vaccination de 80% du bétail, d’ici la fin du Compact en 2023.
Durant la première campagne, 2018-2019, le taux de vaccination réalisé a été de 85% pour les gros ruminants et un peu plus de 65% pour les petits ruminants.
En plus des doses de vaccin, a aussi été réceptionné, un lot de matériel de vaccination et de laboratoire pour renforcer les capacités du LABOCEL Niamey et celui de Zinder.
La réception a été effectuée en présence des représentants de MCA-Niger, du Labocel, notamment.
La préservation du cheptel dans le cadre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), est une tâche majeure dans le Compact.
C’est la raison principale de l’installation des Services vétérinaires privés de proximité (SVPP) dont la cérémonie de lancement s’est déroulée ce lundi 9 Septembre au siège de MCA-Niger à Niamey.
La mise en œuvre de cette activité a été confiée au consortium Vétérinaires Sans Frontières Belgique et l’ONG Karkara.
Le Directeur Général de MCA-Niger a relevé l’importance de l’élevage dans la lutte contre la pauvreté au Niger, d’où la portée de la mise en place des SVPP afin de protéger le cheptel. Pour Mamane Annou, son institution va « mettre en place 12 nouveaux SVPP dans les zones cibles et appuyer leur intégration dans le réseau de la santé animale déjà existant au Niger ; il s’agit aussi de renforcer les capacités opérationnelles de 16 SVPP dans les zones ciblées par le Compact. »
Dans la feuille de route de cette activité, MCA-Niger devra aussi appuyer l’adaptation du cadre réglementaire et vulgariser les textes régissant la profession vétérinaire au Niger et soutenir la Direction Générale des Services Vétérinaires dans la mise en place et le renforcement des capacités pour 4 nouveaux Postes de Contrôle Vétérinaire d’Entrée et de Sortie du Territoire National. Il doit aussi contribuer à renforcer l’association des vétérinaires privés et l’Ordre des Vétérinaires du Niger.
Le cheptel nigérien qui représente un pan stratégique de l’économie du pays, compte quelque 42 millions de têtes et contribue à 10% au PIB national. Il fait toutefois face à des contraintes. Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a souligné les maladies, le faible encadrement technique, l’insécurité alimentaire pour les animaux et le financement insuffisant des activités.
C’est fort de ce tableau que Boubacar Boube a salué la mise en place des Services vétérinaires privés de proximité qui viennent compléter le travail entrepris par les structures de l’Etat afin de protéger les animaux contre les différentes de maladies.
Plusieurs représentants de services vétérinaires décentralisés et des spécialistes de la question, ont pris part à cette rencontre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’activité PRAPS (Programme régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel), le Programme Compact a prévu au niveau de la composante « Amélioration de la gestion des ressources naturelles » l’élaboration des plans d’aménagements pastoraux. Ces initiatives visent à renforcer la gestion durable et l’accès sécurisé des communautés pastorales et agro-pastorales aux ressources naturelles (essentiellement l’eau et les pâturages) en mettant l’accent sur les aspects transfrontaliers de ces ressources.
Les activités contribueront non seulement à lever les contraintes d’accès aux ressources pastorales mais également à réduire les conflits relevés sur les espaces pastoraux.
C’est dans ce cadre que s’est tenu l’atelier de ce 14 mai qui participe du processus d’élaboration de la politique foncière pour laquelle le MCA-Niger à travers le Cabinet Beria compte conduire ces études au niveau de quatre corridors dans 36 communes des régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry et Dosso.
Pour Kristin Penn, Directrice pays du MCC son institution « accorde des priorités aux investissements pastoraux » pour contribuer à trouver des solutions aux multiples problèmes engendrés par les ressources naturelles convoitées par les agriculteurs et éleveurs.
Approche inclusive
Le Directeur Général du MCA-Niger, Mamane M. Annou a relevé pour sa part toute la dimension socioéconomique de cette activité initiée par son organisation par le biais du PRAPS tout en rappelant que « le non-respect des espaces pastoraux peut porter un coup dur à la coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs ». C’est d’ailleurs conscient des multiples enjeux autour de la situation préoccupante des ressources naturelles rurales qu’il a appelé à la bonne collaboration de toutes les parties impliquées en vue de la réussite des études. « Ce qui se justifie d’ailleurs », a renchéri le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elévage, parrain de la rencontre. Selon lui, « l’élevage est le deuxième levier économique national après les industries extractives avec une estimation de 75 millions de têtes de bétail ».
La première phase de l’étude concerne les régions de Tillabéry et Dosso avec des corridors respectivement de 400 km et 150 km, selon les experts du Cabinet Beria qui ont partagé leur méthodologie de travail avec les participants parmi lesquels les représentants administratifs et communaux venus des régions de Dosso et Tillabéry.
Toutes ces études seront menées de manière inclusive avec les différentes parties prenantes.