MCA-Niger fait don de matériel de vaccination au Ministère de l’Elevage

 Le MCA-Niger a remis ce jeudi 11 avril 2019, un lot de matériel de vaccination et de séro surveillance au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage dans le cadre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS).

Le matériel de vaccination et de séro surveillance.

Ce lot d’un montant de près de 57.650.000 FCFA est composé de 100 containers d’une capacité de 22,5 à 24,5litres chacun, 150 glacières de 6 à 7 litres et 150 autres glacières de 2,5 à 2,7 litres chacune. Ce matériel est approuvé par l’OMS.

Dr Abdou Issaka, Directeur de la santé animale, a réceptionné le matériel au nom du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAGEL) ; Dr Abdou Jonathan, Manager du PRAPS à MCA-Niger s’est réjoui de ce partenariat.

Le MCA-Niger a déjà fourni d’importants lots de vaccins pour bétail au MAGEL pour le compte de la campagne de cette année.

Lancement officiel du comité de pilotage du Fonds de vaccination du bétail

Le Mercredi 20 mars 2019, s’est tenu à Niamey, l’atelier de lancement officiel du comité de pilotage du Fonds de vaccination.

La rencontre vise à échanger sur cette réforme qui permettra à terme de créer les conditions d’une stabilité dans le financement des campagnes de vaccination du bétail.

Le Directeur Général du MCA–Niger a souligné l’importance de la durabilité de cette action et la nécessité de la vaccination du cheptel tant exposé à de nombreuses pathologies.  » La nécessité d’un tel fonds n’est plus à démontrer quand on sait que notre cheptel reste toujours exposé à des pathologies de toute sorte et que chaque année le financement de la campagne de vaccination, est un casse-tête chinois qui demeure suspendu au bon vouloir des partenaires techniques et financiers. »

Le DG de MCA-Niger au micro.

Pour Dr Ibrahim Bangana, ce financement participera à « l’amélioration de la santé du bétail, la salubrité des produits et sous-produits animaux, la sécurité sanitaire des aliments en général et ceux d’origine animale en particulier ». Il contribuera également à l’amélioration de la compétitivité de l’élevage nigérien, a ajouté le Conseiller Technique du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.

Au Niger, l’élevage occupe 87% de la population active et contribue à 13% du PIB ; il représente 7% des exportations totales, a précisé Dr Ibrahim Bangana.

Dans son objectif de réduction de la pauvreté par la croissance économique, le MCA–Niger à travers l’exécution du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), a déboursé 2.529.100 dollars, environ 1 milliard et demi de FCFA pour l’achat de vaccins et des équipements de vaccination.

La contribution du MCA–Niger se matérialise d’une part par le financement des campagnes de vaccination sur la période 2019-2022 et d’autre part par l’accompagnement de la mise en place d’un fonds de financement durable des campagnes de vaccination.

La campagne 2018 de vaccination gratuite du cheptel lancée

Le coup d’envoi officiel de la campagne de vaccination du cheptel nigérien pour l’année 2018, a été donné ce samedi 8 Décembre dans le village de Ridiré, commune de Guéladjo (région de Tillabéry).

La cérémonie a été présidée par le Ministre Délégué à l’Elevage, Boucha Mohamed, en présence du Gouverneur de la région de Tillabéry, les autorités coutumières et les représentants du MCA-Niger.

Le Ministre Boucha Mohamed au micro.
Le Ministre Boucha Mohamed au micro.

Après avoir remercié le gouvernement américain pour son soutien à travers le Compact du Niger, le Ministre a formulé le souhait du gouvernement du Niger d’éradiquer les deux épizooties majeures, la Peste de petits ruminants (PPR) et la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) d’ici à l’horizon 2030. Aussi a-t-il appelé à une forte mobilisation autour des caravanes de vaccination afin d’enregistrer un fort taux de vaccination.

Dans cette même lancée le gouverneur de la région de Tillabéry, Ibrahim Katchalla Tidjani a demandé aux éleveurs de temporiser leur descente vers le Sud (transhumance) afin que la campagne de vaccination soit un succès.

Le Ministre de l’Elevage joignant l’acte à la parole
Le Ministre de l’Elevage joignant l’acte à la parole.

L’objectif de cette campagne de vaccination financée gratuitement par le Projet PRAPS du Programme Compact du Niger est de vacciner 80 à 100% des petits ruminants et bovins du pays, contre la PPR le PPCB. Ce qui représente environ 16.300.000 petits ruminants (chèvres et moutons) et 9.750.000 bovins.

Dr Abdou Jonathan de MCA-Niger en train de vaccin une vache
Dr Abdou Jonathan de MCA-Niger en train de vacciner une vache.

Pour atteindre cet objectif plus de 26.050.000 doses de vaccins ont été achetées par le MCA-Niger (voir article précédent).

La cérémonie s’est clôturée par une séance de vaccination de quelques bêtes.

MCA-Niger a réceptionné des vaccins pour le cheptel

Ce sont les locaux de la Direction Générale du Laboratoire central d’élevage (LABOCEL) de Niamey qui ont accueilli la cérémonie de remise officielle des vaccins contre la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine au titre de la campagne gratuite de vaccination 2018-2019.

Cette activité qui a enregistré la présence du Ministre délégué de l’élevage, Mohamed Boucha, est organisée par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) cofinancé par la Banque mondiale à hauteur de 45 000 000 de dollars, soit environ 26 milliards de nos francs.

Ce don du Millennium Challenge Account – Niger (MCA-Niger) d’une valeur de 323 000 dollars soit près de 183.000.000 FCFA vise à vacciner 80 à 100 ℅ du cheptel nigérien en vue d’atteindre l’objectif final à savoir l’éradication de la peste des petits ruminants d’ici 2021. Le montant global prévu par le MCA-Niger s’élève à 2.529.000 dollars, soit près de 1 milliard 430 millions de FCFA.

« Le cheptel nigérien éligible à la vaccination concerne environ 26.000.000 de têtes dont 9.750.000 bovins et 16.300.000 petits ruminants », a rassuré le Directeur Général du MCA-Niger, Mamane M. Annou qui rappelle l’engagement de son institution pour l’élimination des maladies qui causent le plus de perte de revenus aux populations nigériennes les plus démunies. « Si le cheptel est indemne, les producteurs deviennent également éligibles au marché des exportations africaines et au-delà », a-t-il ajouté en substance devant Kristin Penn, la directrice résidente du MCC.

Des efforts appréciables

Pour le Ministre délégué à l’élevage qui s’exprimait en présence des représentants des organisations pastorales, « Au terme de la campagne de vaccination 2017-2018, notre pays a enregistré un bond très significatif des résultats d’environ 62 ℅ pour la Peste des Petits Ruminants (PPR) par rapport à ceux de l’année précédente ». Ce qui place directement le Niger au premier rang de tous les pays du PRAPS (Burkina-Faso, Mali, Sénégal, Mali, Tchad) en matière de couverture sanitaire contre cette maladie.

Une dynamique que le MCA-Niger entend capitaliser à travers ce don qui est un véritable coup d’accélérateur à l’économie pastorale par lequel l’organisation contribue ainsi à la sécurisation sanitaire du cheptel dans ce vaste pays d’élevage qu’est le Niger.

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS)

Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) apporte une plus-value aux efforts de lutte contre la pauvreté en aidant à mieux protéger le cheptel, à formaliser des couloirs de transhumance et à moderniser les infrastructures des marchés à bétail.

  • Objectif du PRAPS dans le Programme Compact du Niger

Le financement du MCA-Niger va soutenir les groupes des éleveurs et renforcer l’intégration régionale par l’amélioration de la santé animale, la mise à niveau des ressources en eau et des pâturages le long des couloirs de transhumance, les principaux couloirs de bétail et la modernisation des infrastructures des marchés à bétail.

Le montant alloué au PRAPS est de 45 millions de dollars.

Le PRAPS permettra d’augmenter les revenus des ménages ruraux, ce qui s’inscrit et contribue à l’objectif global du Compact qui est de réduire la pauvreté par la croissance économique. Il va concerner plus de 3, 4 millions de bénéficiaires directs.

Le projet s’appuie sur le renforcement de trois axes majeurs pour l’élevage pastoral, en mettant l’accent sur l’harmonisation des interventions, les complémentarités et la capitalisation et le partage des leçons et acquis dans les domaines de :

  1. La santé animale et le contrôle des maladies qui constituent un frein pour la mobilité et l’exportation ;
  2. Le développement de mécanismes de gestion durables des ressources naturelles majeures pour l’élevage, l’eau et les pâturages ;
  3. L’amélioration des infrastructures de commercialisation des animaux et de valorisation des productions animales.
  • Les défis dans la mise en œuvre du PRAPS

Ce projet axe ses interventions sur le soutien au pastoralisme, mode d’élevage reconnu et pertinent sur une plus-value « transnationale » des activités opérant le plus souvent sur des dimensions sous régionales. Le PRAPS au travers de ses activités vise à relever plusieurs défis ayant des impacts tant au niveau national que sous régional. Il s’agit notamment de :

  • Prévenir et contenir les risques liés à la santé animale. Le Niger accueille un grand nombre d’animaux en provenance de la sous-région avec les risques que cela représente en termes de transmission de pathologies. La prévention de ces risques sera un enjeu important pris en compte dans le PRAPS.
  • Prévenir et atténuer les tensions liées à l’utilisation des ressources pastorales. Le contexte d’augmentation forte de la demande en produits agricoles induit des changements d’usages des espaces et l’expansion des surfaces cultivées, menaçant ainsi la paix sociale. Le PRAPS contribuera à renforcer les instances de concertation et l’accès aux ressources.
  • Contribuer à satisfaire la demande interne en terme de produits animaux (viande et lait) et à répondre aux enjeux de la demande sous régionale d’animaux sur pieds. le PRAPS, en travaillant sur le renforcement des systèmes de production pastoraux, contribuera à répondre à cet enjeu.
  • Ramener les plus-values générées dans les filières « productions animales » (animaux sur pieds, lait, etc.) vers la partie en amont de la chaîne de valeur. Les producteurs Nigériens, face à des acteurs puissants en aval, peinent à valoriser au mieux leurs produits. Le PRAPS contribuera à atténuer ces disparités.