Catégorie : info-flash

La cérémonie officielle de remise de ces kits aux Commissions Foncières de Base (COFOB) des 5 communes de grande irrigation du Compact a eu lieu le mardi 8 décembre 2020  au siège de MCA-Niger.

Cette action vise  à renforcer les capacités de fonctionnement  optimal de ces commissions  chargées de la sécurisation foncière.

Au total 121 kits seront distribués à  autant de  Commissions foncières de base des villages des 5 communes de Konni, Tsernaoua, Gaya, Tanda et Tounouga.

Chaque kit  est composé d’une caisse métallique, un sac, un cartable, un registre de transmission, une calculatrice, 2 tampons, un mètre ruban (50m), un carnet reçu, des chemises cartonnées, stylos et crayons.

En plus de renforcer les capacités des COFOB et les rendre opérationnelles dans la délivrance des actes de sécurisation foncière, ce don d’une valeur de près de 12 millions FCFA, permettra selon Rodrigue Bationo, Manager du Foncier à MCA-Niger la mise en place d’un dispositif d’archivage qui constituera la mémoire des transactions foncières de la zone concernée.

Cet événement a connu  la participation massive de la population de la localité avec une forte mobilisation des femmes au premier rang.  Les autorités administratives et coutumières du département de Konni ont également répondu présentes.

L’objectif principal de l’alphabétisation est de renforcer les capacités de la population cible en matière de langue, de calcul, de nutrition, d’hygiène et d’assainissement pour contribuer au développement socio-économique de la zone et réduire la pauvreté de cette dernière.

Cette deuxième campagne d’alphabétisation va enrôler au total plus de 4500 apprenants pour les niveaux 1 et 2 avec comme objectif de certifier en alphabétisation environ 2000 apprenants d’ici mai 2021.

MCA-Niger est en train de mettre en œuvre cette formation à travers son consultant Cowater.

Cette rencontre démarrée ce 25 novembre à Niamey va durer deux jours. Il s’agit d’échanger et de s’accorder avec le consultant, SONED-MSA sur l’approche et les outils qui seront utilisés dans la mise en œuvre de ce projet d’irrigation.

Ce projet vise la création de parcelles irriguées de 5 hectares disséminées sur la Basse Terrasse des communes de Tanda et Sambéra dans la région de Dosso.

Le choix de ces parcelles est motivé par plusieurs critères dont la profondeur de la nappe d’eau, la qualité du sol, la proximité d’une zone protégée ou non, etc.

Le recensement exhaustif des propriétaires terriens, la délimitation exacte des parcelles, la définition du statut foncier des parcelles, les arrangements fonciers, la sécurisation des parcelles et le dispositif d’archivage, constituent les principales étapes qui permettront d’obtenir les terres nécessaires à la réalisation du projet.

Pour chacune de ces étapes, un consensus est requis entre MCA-Niger et le consultant par rapport à l’approche et les outils de collecte de données.

Le projet d’irrigation de Sia-Kouanza vise à mettre en valeur une superficie d’environ 640 hectares.

Les équipes de MCA-Niger chargées des questions environnementales, de l’irrigation et du Genre et Inclusion Sociale prennent part à la rencontre.

Début ce samedi 21 novembre 2020 à Margou Béné (Région de Dosso) de la semaine du paysan . MCA-Niger et ses partenaires prennent part à cette rencontre qui regroupe les producteurs du secteur agricole, de l’élevage et de la pêche des 8 régions du Niger.    L’objectif de cette initiative est de permettre aux producteurs et productrices agricoles d’échanger sur les avancées et les innovations du domaine et d’exposer leurs produits.

Parmi les sujets débattus, les enjeux de la recherche, les réformes, le mécanisme de financement des producteurs et le changement climatique.

Les partenaires de MCA-Niger, CACG et COWATER qui accompagnent respectivement les Associations des Usagers d’Eau d’Irrigation (AUEI) et la Société Coopérative Allah Ya Taimake Mu de Konni font partie des exposants.

L’élevage représente un pan essentiel de l’économie nigérienne. Pour le rendre plus efficace, une meilleure gestion des marchés d’absorption de ses produits s’impose. C’est l’objet d’une étude commanditée par MCA-Niger dans les 4 régions du Compact, Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéry. L’atelier de lancement s’est tenu ce jeudi 19 novembre 2020.

 Le consultant CA17/BNIC devra proposer à MCA-Niger et aux communes des approches efficaces pour une gestion durable et transparente sensible aux besoins et demandes des utilisateurs de ces marchés à bétail.

Le SG du MAGEL, Diamoitou Boukari (au centre) salue la sollicitude de MCA-Niger.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage s’est félicité de cette contribution de MCA-Niger qui va favoriser un encadrement des acteurs du secteur de l’élevage.

« L’accès au marché demeure une condition essentielle pour l’amélioration des conditions de vie des communautés pastorales », a déclaré pour sa part Abdalah Adamou Maiguizo, Directeur du Projet Communautés Résilientes au Climat (CRC) au MCA-Niger. Selon lui, « En dépit de l’importance du commerce de bétail dans l’économie nationale et dans l’amélioration des conditions de vie des éleveurs, le Niger ne dispose que de très peu de marchés à bétail munis d’équipements de base adéquats sur les 635 marchés répertoriés par le Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel ».

18 marchés à bétail à construire

Ces insuffisances relevées sont surtout relatives à des questions de gestion.

C’est fort de ce constat que MCA-Niger a jugé indispensable de régler la problématique des différents modes de gestion des marchés afin de choisir le mieux adapté aux communautés en associant toutes les parties prenantes.

Les communes seront mises à contribution dans cette initiative pour une meilleure gestion de ces marchés à bétails.

La stratégie de MCA-Niger dans le cadre du PRAPS (Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel) prévoit la construction de 18 marchés à bétail, la mise sur pied de corridors de transhumance et la vaccination du cheptel, avec à la clé, l’action des Services vétérinaires privés de proximité (SVPP).

Les études sur l’assistance technique aux marchés à bétail vont durer 20 mois.