La réforme des engrais, maillon essentiel de l’essor de l‘agriculture

Abdoulaye Omar Dia, Président de l’ANIDE lors de sa présentation.

Différentes parties prenantes à la Réforme du Secteur des engrais au Niger ont débattu ce lundi 2 mars autour des « Enjeux et les défis de la réforme sur le secteur des engrais ».

Trois exposés sur le Projet d’Appui à la Réforme du Secteur des Engrais au Niger (PARSEN), le Projet pilote de la subvention de l’engrais et la Stratégie du secteur privé pour l’importation et la distribution des engrais, ont dessiné les contours de cette table-ronde organisée dans le cadre du SAHEL 2020.

Cette réforme est voulue par l’Etat du Niger en vue de trouver des solutions durables aux problèmes de l’agriculture et par ricochet, lutter contre la pauvreté.

Dans cette perspective, MCA-Niger appuie le Gouvernement à travers l’expertise de son partenaire technique IFDC, sous la supervision et le contrôle de plusieurs organes dont l’OMEN et le CIOTEN.

Le secteur privé, acteur clé de la réforme

Pour une pérennité de la réforme, le secteur est appelé à jouer le rôle de tête de pont en important et distribuant sur tout le territoire, l’engrais à des prix abordables.

Le Président de l’Association Nigérienne des Importateurs et Distributeurs d’Engrais (ANIDE), a « rassuré » les différents acteurs sur la « capacité du secteur privé » à porter ce combat. « Notre organisation est déjà en place », a ajouté Abdoulaye Omar Dia. L’ANIDE compte mettre à la disposition des producteurs pour le compte de cette année, quelque 100.000 tonnes d’engrais ; une quantité qui va croitre de manière exponentielle, a-t-il précisé.

 

Les techniciens de IFDC ont présenté les résultats de la phase pilote de la subvention de l’Etat aux vulnérables. Pour eux, la méthode utilisée favorise la transparence et la traçabilité des bénéficiaires potentiels. Les tests ont été concluants sur la possibilité de généraliser cette approche à tout le pays, ont-ils conclu.