Réforme des engrais : la commission parlementaire Développement Durable rencontre MCA-Niger

En vue de promouvoir l’agriculture, le Niger a initié la Réforme du secteur des engrais. Une action soutenue par MCA-Niger dans le cadre de la mise en œuvre du programme Compact. Seulement, voilà, depuis son lancement en 2018, cette Réforme connait quelques difficultés dans sa mise en œuvre.

 « Préoccupée » par les grains de sable qui enraillent la bonne marche de la réforme, la Commission Développement Durable et Environnement du parlement a eu une séance de travail le vendredi 12 juin 2020 avec MCA-Niger, les représentants de l’OMEN (Observatoire des marchés des engrais au Niger)

et de IFDC.

La Réforme est indispensable à l’essor de l’agriculture.

Dans un exposé sur la réforme, le Directeur Général de MCA-Niger a relevé la pertinence de cette initiative destinée à lutter contre la pauvreté. Pour Mamane Annou, le Niger utilise 3 kg d’engrais par hectare par an alors que la plupart des pays de la sous-région sont à 12 kg. Selon des données de la FAO, a-t-il expliqué, 20 kg /ha/an sont recommandés. Ces exigences a-t-il ajouté, remontent à plus de 10 ans.

Accélérer la Réforme

Les députés de la Commission Développement Durable par la voix de leur Président, Maman Rabiou Maina ont été sensibles aux explications de MCA-Niger et des autres participants. Ils ont exprimé  leur volonté de  contribuer à donner un coup d’accélérateur à cette réforme.

Les parlementaires se sont dits préoccupés par les lenteurs de la Réforme.

L’un des objectifs de la réforme du secteur des engrais étant de rendre cet intrant disponible partout au Niger et à un prix à la portée de la bourse des producteurs, MCA-Niger en appelle à l’opérationnalisation véritable de l’OMEN et du COTEN, deux organes créés par l’Etat pour la mise en œuvre de la réforme.

Elle devrait contribuer aussi à l’émergence d’un secteur privé robuste capable d’importer et de distribuer l’engrais.