La mise en oeuvre des projets du Compact respecte des exigences dont la lutte contre la traite des personnes. C’est l’objet principal de l’atelier pour outiller le personnel de MCA-Niger et ses partenaires sur cette importante question.
La cérémonie de lancement de cette mission qui a eu lieu le 18 juin a été consacrée à la présentation de la démarche et la méthodologie des consultants et aussi à recueillir les attentes des différentes équipes du Programme. La mission qui va durer 26 mois va couvrir les régions d’intervention du Compact, Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéry.
Toutes les activités conduites dans le cadre du Compact sont soumises aux politiques générales et aux standards de MCC notamment l’intégration des normes financières, environnementales, sociales, genre et traite des personnes.
Cette dernière, une des exigences de MCC dans sa politique dite C-TIP, est destinée à travailler avec les pays partenaires pour s’assurer que des mesures appropriées sont prises pour prévenir, atténuer et surveiller les risques de traite des personnes (« TIP ») dans les projets qu’elle finance.
Le but de cette politique est de fournir des conseils opérationnels aux entités responsables pour l’évaluation et la gestion des risques liés aux TIP.
« Conscient de ce phénomène, MCA-Niger prend toutes les dispositions en amont, pendant et après la mise en œuvre de ses différents projets, pour se conformer aux standards internationaux les plus éprouvés, dont le respect des normes sociales, genre et la Traite des Personnes », a rappelé le Directeur Général de MCA-Niger, Mamane Annou.
Etaient présents à la rencontre des représentants du ministère de la population, de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, celui de la justice, des membres de la société civile et de la Commission Nationale de Lutte Contre la Traite des Personnes.